Nudité aux limites de la pudeur, la gente féminine encore sur sellette
Sur la question de nudité, tous les hommes de Dieu rencontrés se sont abstenus de donner des points de vue personnels. Les Ecritures saintes étant la boussole qui leur sert de repère en tout temps et toute occasion, c’est donc sur la base de celles-ci qu’ils ont daigné nous donner des pistes de réponses. Sans ambages pour autant. Ainsi, que ce soit dans l’Islam ou dans les différentes branches de la religion chrétienne, il ressort clairement que le vêtement a deux buts essentiels sur lesquels on ne saurait tergiverser : le vêtement a pour rôle de couvrir la nudité et partant, de parer le corps.
Couvrir la nudité aux limites de la pudeur
Dans cette optique, il s’agit de veiller à ce que tout vêtement, quel que soit le modèle, veille à cacher toutes les parties du corps frappées du sceau de la pudeur. C’est-à-dire, censées inspiré le désir charnel. Il s’agit essentiellement des parties dites » honteuses » comme le bas ventre, l’entre – cuisse, le sexe … et la partie adjacente comme les seins, chez les femmes.
La chose est encore d’actualité lorsqu’il s’agit des femmes. Car, nul n’ignore que ces créatures sont, par essence, plus porteuses d’atouts et attraits sexuels que les hommes. Du coup, à partir du moment où elle arbore un vêtement qui expose (ici, on ne parle jamais de » mettre en valeur « ) les parties (cuisses, bas-ventre, poitrine, dos, fesses… et même les cheveux pour certaines confessions) censées inspirer du désir à un homme, elle transgresse le commandement de référant au vêtement. A cet effet d’ailleurs, depuis quelques années déjà, l’église catholique, dans son entièreté, s’attèle à refouler à toutes les messes les jeunes filles et dames qui portent des tenues jugées » transgressives » de ce commandement.
Chez les Musulmans par contre, la question ne se pose pas vraiment, puisque l’Islam impose déjà, dans son application, avec le style vestimentaire à adopter pour la circonstance, et plus, dans la vie de tous les jours.
A cet effet, le corps religieux, qu’il soit musulman, catholique ou évangélique, s’illustre déjà par des actions de sensibilisation qui ne passent pas inaperçues. Mais , qu’il s’agisse de la soutane des prêtres que du costume des pasteurs en passant par le boubou des imams , la règle d’or consiste toujours à veiller à ne pas choquer les croyants, encore moins le bon sens.
Si dans la sphère des hommes de Dieu, cette fonction du vêtement ne pose pas un grand problème, chez les fidèles, par contre (encore), la confusion à encore pignon sur rue. Ici encore, la gente féminine est encore à la sellette. E entre » paraître agréable » et « aguicher », les jeunes filles surtout n’arrivent pas vraiment à opérer, » vestimentairement » parlant, la différence. Certes, pour tous les hommes de Dieu rencontrés, le bonheur aurait été de voir les fidèles appliquer ce commandement de » l’habillement recommandé » en tout temps et tout lieu. Mais, la démonstration étant malheureusement faite que leurs influences dépassent le cadre des temples, c’est encore dans l’enceinte de ceux-ci qu’ils s’attèlent à imposer aux unes et aux autres les leçons du « savoir se vêtir aux yeux de Dieu ». Sur fond de refoulement de toutes celles dont les modèles sont conçus sur des coupes » aguicheuses ».
C’est ici le lieu de noter que l’équation est d’autant plus difficile que les fidèles, femmes surtout, ont toujours gardé à l’esprit que pour aller parler à son Dieu, il faut » mettre ses habits de fête « . C’est ainsi que chaque dimanche, la plupart des fidèles jeunes filles mettent un point d’honneur à sortir leurs plus belles toilettes pour se rendre à l’église.
Seulement, voilà, aujourd’hui, la beauté des habits féminins se mesurent souvent à l’aune de la « sexy-cité » qu’il dégage. Soit, sauf que, ce qui parait agréable aux yeux du monde ne l’est pas forcément pour Dieu. Voilà le drame de la position de la religion face à la mode et du style vestimentaire. N’est-ce pas là aussi ce que chacun et chacune devrait connaître ?
David Demaison NEBIE