Ce qu’il faut manger, éviter et pratiquer comme sport

Se nourrir, c’est une nécessité et un plaisir. Mais ce que nous mangeons a aussi des effets sur notre santé. Une alimentation variée et équilibrée diminue les risques de cancer, de maladie cardio-vasculaire (du cœur et des artères), d’ostéoporose (fragilité des os) et du diabète. Être séropositif n’impose pas de régime alimentaire particulier. Cependant, il est important de se nourrir de manière suffisante et équilibrée, pour l’immunité (les défenses du corps contre le VIH et les autres infections), pour garder ses muscles (l’infection par le VIH ou la diarrhée peut entraîner une perte de poids et surtout de muscle), pour limiter certains effets indésirables des traitements.

Soyons simples ! Manger équilibré ne signifie pas faire un régime, mais consommer une alimentation suffisante en quantité (apport d’énergie, calories) assez variée pour que le corps reçoive les différents éléments dont il a besoin.

Sur la journée, l’idéal, c’est de faire trois repas équilibrés par jour, en commençant par un vrai petit-déjeuner, féculents (pain, biscotte, ou céréales), laitage (le lait yaourt, etc.), boisson chaude ou froide, fruits ou jus de fruits. Lorsqu’on ne peut pas prendre trois repas, on peut chercher à équilibrer son alimentation sur la journée : sandwich le midi, légumes ou salade, viande ou poisson, laitage et fruit le soir. On peut aussi, à midi, choisir un sandwich équilibré (comme des crudités, poulet au jambon) et manger un yaourt ou un fruit.

Trop de graisses ou de sucre dans le sang

Les traitements anti-VIH peuvent entraîner une hausse des triglycérides et du cholestérol dans le sang, ainsi que des perturbations du taux de glucose (sucre). Ces troubles présentent un risque à long terme pour le cœur et les autres. Il est rarement nécessaire de suivre un régime. En tout cas, éviter les régimes stricts : ils entraînent un amaigrissement rapide qui fragilise la santé. En revanche, on peut renforcer les conseils  » classiques« .

Limiter le sucre (sucre, confiseries, gâteaux et surtout, sodas et colas) particulièrement hors des repas. On peut utiliser des édulcorants (faux sucres) et consommer des boissons light. Limiter les boissons alcoolisées. Éviter les graisses animales : beurre, crème, rillettes, tarama, charcuterie (sauf le jambon). Limiter le fromage (souvent gras) et préférer les yaourts, le fromage blanc, les  » suisses « .

Pour la cuisson ou l’assaisonnement, utiliser des graisses végétales : huiles de colza, tournesol, maïs, olive, noix, margarine, etc. Les poissons gras (thon, sardine, maquereau, paradoxalement, leurs graisses sont bonnes pour le cœur et les artères. Pratiquer régulièrement de l’exercice physique (marche, course, natation, vélo, danse, etc.), d’une manière adaptée à son état de santé. La santé vient en mangeant.

Isidore Parfait Heidelberg NEBIE

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