Au Burkina Faso, la promotion du sport doit être toujours au rang des préoccupations gouvernementales, en dépit de la modestie des moyens alloués. Les engagements nationaux doivent apporter des réponses structurelles aux problèmes du sport de masse par des équipements sportifs, constructions de terrains et de plateaux omnisports, etc.
En ce qui concerne les sports de compétition, d’importants efforts doivent être accomplis. L’organisation par notre pays de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 1998 ne doit pas rester les annales du sport, notamment le football. Bien vrai que depuis cette date, notre pays figure parmi l’élite continentale. En outre, des écoles de football doivent toujours voir le jour et devenir de véritables pépinières et incubateurs de futurs talents pour porter encore plus haut les couleurs nationales dans le monde.
Pour les disciplines telles que le cyclisme, l’athlétisme, les sports de mains, les arts martiaux, la natation, la lutte traditionnelle, etc., l’on doit encore investir dans la formation des plus jeunes par des écoles de formation, comme défis pour l’avenir.
Le Tour cycliste du Faso est et doit demeurer un rendez-vous de dimension internationale et un modèle sur le continent. Son impact, en termes d’économie et d’images pour le pays, doit être de plus en plus important.
Les Engagements nationaux doivent continuer d’accompagner le sport de masse dans les villes et campagnes en tant creuset d’amitié, de solidarité, pour la cohésion sociale.
S’agissant des sports de compétition, l’Etat doit continuer d’apporter son soutien à l’ensemble des disciplines et, le secteur privé doit être encouragé à s’inscrire résolument dans le sponsoring et l’accompagnement des équipes. Le gouvernement doit mettre un accent particulier sur la construction des infrastructures sportives en qualité et en quantité. Les municipalités et les régions doivent aussi être responsabilisées, quant à leurs gestions et l’entretien.
Yannick Etrany NEBIE