S’il n’y avait pas eu l’église des 120 le jour de la Pentecôte, il n’y aurait eu l’Eglise Catholique romaine. Si celle-ci n’avait pas existé, les Églises Protestantes historiques n’auraient pas vu le jour. Si les églises Protestantes historiques n’avaient pas existé, les Églises évangéliques, Pentecôtistes, n’auraient pas existé. A quoi bon se livrer à des rivalités qui mettent mal à l’aise la paix ?
Aujourd’hui, les chrétiens, toutes tendances confondues, ne dépassent pas la moitié de la population du globe. C’est dire que beaucoup n’ont pas encore goûté à l’amour du Christ.
Au-delà de la diversité, les églises doivent continuer à travailler pacifiquement pour que la bonne nouvelle atteigne le plus grand nombre. Reconnaissons que l’œuvre du Seigneur n’est pas facile sur le terrain. Il arrive des moments où on est, soit incompris, soit enveloppé par le péché. On pense alors que la solution est de tout jeter par-dessus bord.
En pareilles situations, il faut demander la grâce du Seigneur, et le laisser faire. Il sait plus que quiconque résoudre les conflits internes ou non, sans qu’il y ait poussière, a-t- on l’habitude de dire. Les serviteurs de Dieu en zone urbaine et rurale doivent avoir une seule et même motivation, se compléter pour conduire beaucoup d’âmes au Seigneur.
Avant que l’ère de la grâce ne prenne fin, l’important pour chacun et pour tous, est d’œuvrer de manière à être trouvé digne de prendre part aux noces de l’agneau. L’évangile, tout comme la paix, est un arbre que l’on doit planter. Son ombre et ses fruits dépend de comment il est entretenu.
Et pour ce faire, chaque ethnie doit avoir la Bible dans sa langue pour mieux la comprendre et se l’appliquer. Au Burkina Faso, la société biblique, qui est à l’aube de son action dans la traduction de la Bible dans les différentes langues du Burkina Faso, a encore du chemin à parcourir.
Le Pasteur Drame Yankiné, Directeur de l’Alliance biblique du Burkina Faso, et tous les Directeurs bibliques d’Afrique et leurs successeurs, doivent savoir qu’ils ne sont pas à leur dernière traduction et production de la Bible dans la dernière langue africaine.
Océane Rolande NEBIE