Kani Bicaba « Kûuri d’or » agriculture, affiche un chiffre d’affaires de plus de 800 millions par an

Avec ses 500 hectares, il est le champion de la production dans la Boucle du Mouhoun. Kani Bicaba puisque c’est de lui qu’il s’agit dans ce reportage trace le sillon à suivre pour montrer que l’autosuffisance alimentaire est bel et bien possible au Burkina Faso.

Dans ses magasins s’entassent plus de 1000 tonnes de maïs, 3000 tonnes de petit mil, plus de 200 tonnes de sorgho, 44 tonnes d’arachide. Le stakhanov du Sahel produit également à grande échelle le coton, le sésame et le soja et affiche un chiffre d’affaires de plus de 800 millions par an.

Il invite ses collègues producteurs à respecter l’agriculture. Pour le champion de la daba modernisée, il n’y a pas autre chose dans notre pays qui puisse dominer ce secteur.

 » Le pays des hommes intègres n’est pas pauvre, notre terre est très riche et je ne parle pas des ressources minières mais plutôt de l’agriculture, car il est impossible de travailler la terre et de ne pas s’enrichir », lance Bicaba Kani , Kûuri d’Or agriculture, lors de la clôture du Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL), organisé par l’association pour le développement du monde rural (ADMR) tenu du 20 au 27 février dernier, dans la commune de Komsilga, sous la présidence du Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambila.

L’homme qui n’a certainement pas volé sa récompense au regard de ses hauts faits d’armes sur le champ de bataille dans la catégorie agriculture, cet entrepreneur agricole dans la Boucle du Mouhoun, ne s’est jamais assis sur le banc d’une école certes, mais est allé à l’école de son père avec qui il a cheminé des années durant dans les travaux champêtres avant de s’établir à Fenkui dans la commune de Ouarkoye dans la province du Mouhoun en 1981.

Depuis lors, il évolue à son propre compte avec de nos jours des milliers d’employés saisonniers et des dizaines de permanents. Ses jours de récoltes et de conditionnements, en guise de solidarité, les 24 villages de Ouarkoye sont là pour épauler son personnel. En plus de la production agricole, il fait de la production animale avec des gros et petits ruminants ainsi que de la volaille.

David Demaison NEBIE

lefureteur.info

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