La première ligne de la réduction de la pauvreté des burkinabè

La première ligne de réduction de la pauvreté des burkinabè est d’accroître durablement la production alimentaire en dépit des aléas climatiques, afin que sécheresse cesse de rimer avec la famine.

 Principal secteur de production de notre pays, l’agriculture a bénéficié de nombreux appuis pour son développement. En tout cas, rarement, un secteur socioéconomique de la vie nationale n’aura eu d’autant d’égards.

Organisation, encadrement ou interventions directes, les actions du gouvernement en faveur de l’agriculture ont été multiformes et diversifiées. Nous avons choisi de présenter quelques – unes de ces actions entre les années 1998 à 2005 qui nous paraissent assez marquantes pour illustrer un bilan dans ce secteur.

Organisation du monde paysan

En vue de professionnaliser et de renforcer les organisations paysannes, le gouvernement a accompagné la création d’un réseau de chambres régionales d’agriculture. Implantées dans chacun des 13 chefs- lieux de régions, ces chambres ont été mises en place de façon démocratique. Au total, 1 136 569 agriculteurs ont pris part aux élections pour la mise en place des bureaux consulaires.

Dans le cadre de la réinsertion des Burkinabè rapatriés de la Côte d’Ivoire à cause de la crise ivoirienne, le gouvernement a mis en place un programme de financement de projets individuels pour nos compatriotes qui sont rentrés dépouillés de leurs biens. Ainsi, 900 projets ont été financés pour un montant global de 1, 465 milliards de FCFA.

Intensification de l’agriculture

L’amélioration de la productivité grâce à la fumure organique qui entretient la fertilité des sols a été l’un des programmes phares du gouvernement. C’est le Président Blaise Compaoré en personne qui a lancé successivement les opérations 50 000, 200 000 et 500 000 fosses fumières lors des journées nationales du paysans. Au début, bien des personnes ont ri, prédisant la mort de ces initiatives. Mais aujourd’hui, les résultats sont au – delà des espérances. En effet, au 31 mars 2005, le nombre de fosses fumières réalisées par les producteurs dépassaient les prévisions

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David Demaison NEBIE

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